À travers plus de 300 œuvres et archives installées dans la Villa Paloma, le Nouveau Musée National de Monaco explore le rôle décisif de Gabrielle Chanel dans les mutations culturelles des années 1920. Une plongée dans une décennie effervescente où mode, art et liberté créatrice se rencontrent.
Chanel, catalyseuse de modernité
L’exposition montre comment Coco Chanel a su incarner et accélérer les évolutions de son époque. Ses créations, épurées et fonctionnelles, marquent une rupture avec les codes vestimentaires du XIXe siècle. À travers ses robes, accessoires, parfums ou costumes de scène, elle libère le corps et affirme une vision nouvelle de la femme — active, mobile et audacieuse.
Une décennie d’effervescence culturelle
Les années 1920 sont une période d’intense effervescence artistique. Le parcours met en lumière les liens que Chanel entretient avec les figures majeures de la scène artistique : Cocteau, Picasso, Stravinski, Misia Sert… Le visiteur découvre une époque bouillonnante à travers affiches, photographies, films et objets emblématiques, dans une scénographie immersive signée par le designer Jean-Julien Simonot
L’art de la scène, entre costume et création totale
Gabrielle Chanel s’illustre aussi dans le monde du spectacle vivant, en concevant des costumes pour les Ballets Russes ou le théâtre. Ses créations scéniques, présentées ici aux côtés de partitions, croquis et archives rares, témoignent d’un dialogue fécond entre la mode et l’art total, où le vêtement devient partie prenante de l’expérience artistique.
L’émergence d’un style iconique
Chanel ne se contente pas de suivre son époque : elle la façonne. Entre la petite robe noire, le jersey, la marinière ou le N°5, l’exposition retrace les étapes de l’élaboration d’un style devenu universel. Un style identifiable entre tous, né dans les années folles et qui résonne encore aujourd’hui.
Par la rédaction / Photos NMNM-Andrea Rossetti/Héctor Chico