Avec ses douces couleurs pastel et son ambiance délicieusement rétro, l’hôtel Amour offre une escale de rêve aux hédonistes et jouisseurs. Ils seront séduits par ce décor arty du grand comptoir de l’entresol jusqu’au petit rooftop d’où ils pourront envoyer leurs «Bons baisers de Nice».
L’histoire a commencé par un bel Amour rue Navarin (Paris 9ème). Elle s’est poursuivie par un grand Amour, rue de la fidélité, ça ne s’invente pas, (Paris 10ème). Puis elle a pris l’autoroute des vacances pour un amour à la Plage l’an passé sur la promenade des anglais avant de continuer l’idylle rue des Fleurs. C’est le bouquet…
Dans le quartier des orangers, à deux pas de la toute nouvelle et élégante station de tramway Alsace-Lorraine, l’ancien Hi-hôtel a perdu ses froids atours hi-tech pour retrouver un peu de glamour : paré des couleurs pastel rose, bleus ou crème, l’immeuble offre une petite touche côté Art déco floridienne sur la French Riveria qui fait tout son charme et le singularise dans l’offre hôtelière niçoise.
Comme ses prédécesseurs, l’hôtel est très porté sur le cul mais est loin d’être cul-cul ! Des toilettes aux chambres, l’érotisme est décliné en images, photos, objets d’arts et livres tantôt sages, tantôt sulfureux.
Sur cinq étages, trente-huit chambres de tailles différentes aux des salles de bain de marbre rose. Pas de télé, de téléphone, ni de gadgets inutiles. Sur le chevet, une jolie radio pour un air de vacances, un petit carnet d’adresses récommandées à Nice (à compléter avec Love spots bien sûr), de jolies cartes postale et enveloppes (signées André of course) pour retrouver le goût de la correspondance et envoyer vos « Bons baisers de Nice ».
Pour des siestes crapuleuses à l’ombre des volets clos ou des nuits torrides inspirées de récits érotiques, les lits douillets et confortables se prêteront à l’action comme à la relaxation. Au retour de la plage, il fera bon siroter un cocktail bien frais au bord de la piscine sur un toit brûlant, en contemplant le panorama de vos vacances, entre mer et montagne.
Dans la salle à manger aux allures de pension de famille, on propose pour le déjeuner ou le dîner une délicieuse carte bistrot aux notes méditerranéennes. Les amoureux de design s’amuseront à deviner la signature de grands décorateurs des années 1930 à 1950 derrière les banquettes, paravents, luminaires et autres maquettes chinées pour les collections des propriétaires Thierry Costes, Emmanuel Delaveine et André Saraiva (mentions spéciales pour le tableau en émaux de Follon et les grognards napoléoniens dans les niches de l’escalier du bar).
Ouvert sur un lumineux patio qui se fait désirer, le bar est comme une fosse aux lion.nes dont chacun pourra rapporter un trophée si tant est qu’il sache travailler finement son approche et maîtriser l’art subtil de la séduction.
Vin nature, cocktails racés et assiettes de partage comme autant de délicieux vecteurs de convivialité aideront grandement à l’exercice de socialisation entre clientèle jet laguée et locaux en mal d’exotisme. Ah c’est beau l’Amour !
Le Petit Plus : Ouvert à la clientèle extérieure, l’adresse est un vrai lieu de mélange des cultures. Que ce soit pour le petit déjeuner, le déjeuner, le dîner, ou bien le brunch du samedi et dimanche, le service est continu.
Par Eric Foucher
