Quoi ? : Opticien lunetier spécialiste de la monture vintage
Où ? : 10 Rue Alexandre Mari 06300 Nice
Quand ? : Lundi au Samedi de 10h00 à 19.00
Combien ? : De 200 à 1000 € env. selon modèles (prix moyen 300 €)
Transport ? : Tramway Massena
Des Questions ? : 04 93 01 69 25
Un lien ? : Cliquez-ici

Marre des lunettes passe-partout qui cassent à la moindre anicroche ? C’est le moment de revenir aux binocles qui durent et d’affirmer votre style. Chez Harrison, on habille votre regard de montures devenues cultes.

Avec sa devanture bois bleue et rouge (ndlr : inspirée de la monture stéréoscopique en drapeau sur la façade), son enseigne dessinée par un peintre en lettres, cette nouvelle adresse du Vieux Nice ne passe pas inaperçue. Elle accroche l’œil avec son esprit western, ce qui est forcément un bon point quand on est opticien-lunetier.

A y regarder de plus près, on constate aussi que le proposition est raccord dans le décor puisqu’il s’agit de vous faire découvrir des montures de 1890 à 1990. Un siècle de lunettes savamment classé par décades. Des lunettes provenant de ce que les gérants nomment des  “New Old Stock” et que l’on traduira par des collections de lunettes anciennes jamais portées. Elles proviennent d’usines ou d’opticiens ayant tiré le rideau mais aussi d’anciennes collections de marques célèbres. Lunettes « pilote » des années trente, « papillons » des années 50 ou « oversize » des 60’s,  c’est une mine de modèles pour un look glamour, classique ou extravagant.

Opticiens diplômés et passionnés de lunettes ancienne et vintage, Sandrine et Charles n’ont pas hésité à s’associer pour reprendre la précédente enseigne en 2020 afin d’en faire le repère niçois des amateurs de montures qui ont une histoire. Une histoire qu’ils sauront vous raconter.

Avec ces tentures de velours, comptoir massif et vitrines anciennes Harrison s’apparente à un cabinet de curiosités dans lequel les montures sont mises en scène aux côté d’objets savamment chinés :  des collections d’ insectes et une multitudes d’objets étranges comme ce « Taxiphote », appareil qui permettait de voir une photo en stéréoscopie – c’est à dire en 3D – au XIXème siècle.

Pour mesurer votre acuité visuelle, direction un petit bureau où un fauteuil de barbier et une tête de réfraction étonnante vous replonge dans les années 40 ou 50. Largement de quoi se faire son cinéma. D’ailleurs, des rangés d’assises à l’entrée de la boutique en proviennent tout droit.

 

De l’écaille, de la corne, de l’acétate, du fer, du bois, tous les matériaux y passent selon les époques et tendances. Le plus difficile sera finalement de choisir parmi ces pépites y compris parmi les plus rares enfermées dans un coffret sur le comptoir d’accueil.

Pour compléter l’offre collector, Sandrine et Charles proposent également des marques familiales connues pour leur savoir-faire (L.G.R, Lesca), ou leur esprit néo-rétro (Alf) qui associent classicisme et nouvelles technologies. Alors, vous y voyez plus clair ?

 Le Petit Plus :  Harrison restaure aussi les lunettes. Alors n’hésitez pas à leur apporter vos trésors de montures.

Par Eric Foucher