Quoi ? : Créations d’artisan-joailler
Où ? : 1 rue Alphonse Karr 06000 Nice
Quand ? : Lundi > Samedi de 10.00 à 13.00 et de 14.00 à 19.00 (lundi fermé à 18.00)
Combien ? : Gamme My First Diamond à partir de 69 € / Chaine soudée 10 € le cm
Transport ? : Tram 1 arrêt Masséna, parking Grimaldi
Des Questions ? : 09 52 18 44 18
Un lien ? : Cliquez-ici

Un bijou, c’est avant tout une histoire et une émotion partagées par le créateur et l’acheteur. Entrer dans le monde de Perry de la Rosa, c’est rencontrer la passion de la création d’un artisan-joaillier aux multiples inspirations et aux idées innovantes pour des parures précieuses au design exclusif.

Dans la très élégante rue Alphonse Karr, la façade noire et or de la boutique Perry de la Rosa s’harmonise parfaitement. Ouverte depuis 1991, elle accueille les collections de Pierre Salou qui casse les codes de la joaillerie de luxe. Cet autodidacte s’est pris très jeune de passion pour le travail de bijoutier qu’il n’a pourtant pas exercé tout de suite. Puis, il s’est lancé dans la fabrication de bijoux en argent qu’il vendait au cours Saleya et dont le style faisait déjà mouche.

Depuis ses premières créations, c’est un esprit de liberté que Pierre Salou exprime avec un style Rock’n’roll et une tendance seventies. Mais il a aussi toujours puisé son inspiration dans l’Art Sacré, le Baroque et la Renaissance.

Petit à petit, l’envie de travailler avec de l’or et des diamants s’est imposée mais toujours avec ce désir de proposer des bijoux qui changent des codes usuels de la joaillerie de luxe. « Diamonds are a girl’s best friend » chantait Marilyn Monroe et si l’attrait pour les parures de princesses demeure, les femmes ne portent plus des diamants seulement à des occasions spéciales et n’attendent plus forcément que l’on veuille bien leur en offrir.

Ainsi, Pierre Salou a voulu désacraliser cette pierre, la rendre plus facile à porter au quotidien et proposer de la porter de manière audacieuse, avec des assemblages surprenants. Démocratiser le port du diamant, jusqu’à imaginer une ligne pour enfants.

La ligne My First Diamond a été créée pour que le diamant puisse être porté même par des tous petits. Le concept : une solution plus durable, moins fragile avec des bracelets évolutifs en taille, en matière et en couleur.

Chez Perry de la Rosa, les motifs tête de mort, les madones, les croix, les fleurs de lys, les soleils finement ciselés se retrouvent sur tous les supports possibles auxquels s’ajoutent les nouvelles collections. Aujourd’hui, la marque déposée My First Diamond s’est agrandi et fait un véritable carton notamment depuis que Rihanna a été vue portant un bracelet lors de son Diamond World Tour. Le design est simple, ludique mais précieux : les liens sont en polyvinyle, en coton japonais ou en cuir italien surpiqué, tous hyper résistants et aux couleurs indéfectibles. Le concept existe aussi en bague et des colliers en vermeil aux petits diamants percés ont vu le jour récemment.

Avec Make Your Own, on choisit la forme d’un bracelet, d’une bague ou d’une plaque, les caractères, la finition martelée ou l’ajout d’un diamant et grâce à la gravure au laser, le motif, le message ou même un dessin d’enfant peut être reproduit.

L’atelier de Perry la Rosa situé rue Gubernatis est également un show-room où vous trouverez « une table d’inspiration » pour y trouver un grand choix de matériaux et imaginer avec Pierre la création dont vous rêvez.

C’est aussi à l’atelier qu’il faudra venir si vous succombez à la mode des charms, ces fameuses petites breloques qui s’accumulent et peuvent aussi être posés sur une bague avec soudure. Et c’est ici, et uniquement à Nice pour l’instant, que vous craquerez peut-être pour une chaîne en or soudée au poignet, bijou de peau, bracelet éternel aux symboles que chacun lui accordera.

Le petit plus : Très bientôt, on pourra découvrir une nouvelle idée déposée par Perry de la Rosa : sur les croix « historiques » en or et diamants, un contour amovible en titane fluo permettra de changer de look et de passer du tailleur au perfecto en un clin d’œil.

 Par Anne Emellina (texte et photos)