Ico, c’est le joyeux restaurant-bar sud américain qui fait chanter votr epalais et vous met du met du baume au cœur. Dans un écrin verdoyant, les best-sellers latino de Buenos Aires à Rio (tacos, empanadas churros, ...) s'y partagent joyeusement. ¡ Arriba !
Peu de personnes aurait parié sur la rue Biscarra – habituellement plutôt calme – pour accueillir un temple de la cuisine sud-américaine. Et pourtant, c’est ici, qu’Ico a posé ses valises, remplies de recettes caliente.
Mathieu et Anthony, les heureux gérants de l’ex puzzle bar et du très secret Old sport club, ont ouvert ce nouveau lieu de vie avec une seule volonté : faire vivre une expérience latino aux niçois, à coup de cocktails bien frappés et de tapas relevés.
« Nous nous sommes tournés vers l’Amérique latine cette cuisine était encore peu présente à Nice. Pour recruter le chef, nous voulions quelqu’un avec un certain bagage technique, qui sache préparer des plats sud-américains avec de petites notes fusion méditerranéennes. C’est ainsi que nous avons naturellement pensé à Nathalie Ragot. »
A la carte, on retrouve des tapassiettes audacieuses, piochant ci et là des références culinaires de Bogota, Buenos Aires ou encore Rio de Janeiro : ceviche de crevettes olé olé (crevettes grillées, salsa roja maison, coco, avocat, mangue, pico de gallo), coquin tataki de boeuf à la sauce chimichurri, démentielle patate douce rôtie en papillote et loco pao de queijo (Pain au fromage brésilien, sauce câpres et ciboulettes).
Si les tacos del mar, peu relevés, nous laissent sur notre faim, ils sont vite rattrapés par les desserts réconfortants de la casa : étonnants churros pois chiche et chocolat et cookies au dulce de leche.
Pour la soif, les saveurs laser de la maison séduisent sans difficulté les grands voyageurs et amateurs de cocktails plus classiques : Negroni by Icô (Vermouth rouge infused Jalapenos, Gin, Campari, cordial pamplemousse) ; Cocorouille (Rhum, petit lait de coco, spiced ratatouille, verjus), Raspberry pisco (Pisco, cordial de framboise aux haricots rouges, blanc d’oeuf, chocolate bitter)…
De subtiles créations, en osmose avec le décor du lieu : une drôle de jungle urbaine tamisée, aux imprimés aztèques, fibres naturelles et néon rouge flamboyant « Una Ultima y nos vamos« . De quoi faire un aller-retour direct en Amérique latine sans décoller de la banquette.
Le Petit Plus : l’ambiance résolument festive du lieu (tous les vendredis soirs dj set ethnique et organique ; fête des morts…).