Au pied de la montagne, bordée par la mer, Beaulieu-sur-Mer offre un cadre idyllique aux visiteurs. Autrefois fréquentée par les têtes couronnées, c'est encore la ville du faste et de la tradition méditerranéenne.
Ses plages bordées de palmiers, sa superbe lumière et ses impressionnantes villas attirent locaux et riches touristes en manque de beauté… Beaulieu-sur-Mer (3760 habitants en hiver et 8000 en été), avec Villefranche-sur-Mer et Saint-Jean-Cap-Ferrat, fait partie du fameux « Triangle d’or de la Riviera », ce célèbre secteur à la situation idyllique, fortement plébiscité par les croisiéristes.
Et pour cause : en arrivant au port de Beaulieu, on est rapidement happés par la majestuosité de la cité. D’un côté, la mer à perte de vue, de l’autre, des montagnes abruptes, où s’épanouissent au milieu d’une abondante végétation d’étonnantes villas Belle Epoque.
Les férus de plaisance ne sont pas en reste : avec son port de 800 mouillages, ses voiliers et ses yachts imposants, Beaulieu s’intègre parfaitement dans le paysage azuréen, riche et luxuriant.
Un peu plus loin sur la promenade, à l’extrémité Est du port de plaisance, la crique de la Petite Afrique nous attend. Blottie contre la falaise, cette plage ombragée par des palmiers des Canaries et des pins parasols, est aussi agrémentée d’une aire de jeux et d’un terrain de beach volley pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
Dans cette baie préservée, les locaux nagent, se dorent au soleil ou sirotent un verre au Baia Bella, un Beach Club branché à la jolie couleur orangée.
Puis, après cette pause farniente, direction le centre-ville de Beaulieu, niché dans les hauteurs.
La balade est plaisante : les boutiques sont élégantes, les cafés accueillants, les locaux charmants. Rien ne dénote dans cette ville couleur pierre/ocre à l’atmosphère calme et solaire.
Le marché aux couleurs locales, place Marioni, est le coeur vivant de la cité. À l’ombre d’un gigantesque baobab, il mêle fruits et légumes, fromages, olives, charcuterie, huile d’olive… et plus rarement des vêtements et de l’artisanat local.
Aux abords de la place, quelques restaurants et cafés gourmands invitent les Berlugans à s’arrêter, les bras chargés de courses.
Il faudra pourtant ne pas trop s’attarder, puisque la Chapelle Santa-Maria-de-Olivo, attend notre visite. Construite sur les ruines d’un temple païen du XIème siècle, elle est aujourd’hui un important lieu d’expositions de peintures et sculptures.
Autre monument à ne pas louper : la Villa néo-grecque « Kérylos », construite par l’architecte Emmanuel Pontremoli entre 1902 et 1908, et la Villa de May, de style néo-classique, entièrement restaurée en 2013 pour y installer un conservatoire de musique.
Le soir venu, les habitués se pressent à la Réserve de Beaulieu, au Restaurant des Rois, pour un dîner étoilé vue mer. La beauté légendaire de cet hôtel chargé d’histoire est à couper le souffle. Magique, vous avez dit ?
Le Petit Plus : pour les plus joueurs, rendez-vous au casino de Beaulieu, pour des parties endiablées.
Par Louise Ballongue