Quoi ? : Café littéraire
Où ? : 46 avenue Alfred Borriglione 06100 Nice
Quand ? : Mardi > Samedi de 08.00 à 18.00 / Lunch de 12.00 à 14.00 / Brunch samedi de 09.00 à 14.00
Combien ? : Espresso 2 € / Formule petit déj 6.90-7.70 € / Snack salé 6.90-10.90 € / Pâtisseries 1.50-4.50 € / Atelier créatif 10-25 €
Transport ? : Tram 1, arrêt Port Valrose Tram 1, Parking Gare du Sud
Des Questions ? : 04 93 04 90 29 60
Un lien ? : Cliquez-ici

Ici, les mots comptent autant que les saveurs. Ce lieu - dont le nom est un hommage à l’écrivain Bukowski - est un refuge qui séduit les lecteurs et les adeptes du partage et des conversations qui s’étirent. Dans un cadre inspirant pour écrire, étudier ou déjeuner, une carte salée et sucrée et une jolie cour -petit coin de verdure presque secret, vous attendent.

Un havre de culture et d’échange

Lassés de leur premier métier, Emmanuel Baroni et Allan Kurucz (pseudo Luc Rulanska) ont réalisé un rêve en ouvrant ce café qui s’est taillé une place unique sur l’avenue Borriglione à Libération. Tous deux écrivains, ils aiment autant les mots que les gens et les voici, aussi heureux que leurs clients, dans cet un espace de détente, de réflexion et de convivialité.

Café littéraire avant tout, il propose un espace où l’on vient autant pour déguster un bon café que pour renouer avec le plaisir du papier, de l’encre et des mots.

« Notre but : attirer des personnes de tous âges intéressés par la littérature et les séduire par la simplicité chaleureuse, l’ambiance douce, le rythme apaisé du lieu où tout reste à inventer. »

Une atmosphère qui invite à la lenteur

Le décor (confié aux soins de la décoratrice Marylaure Nifle) semble pensé pour une seule chose, donner envie de s’attarder : tables en bois, tons pastel et touches végétales, banquettes et coussins moelleux, photos d’écrivains, étagères qui ploient sous les romans, essais, recueils et coups de cœur maison …

Feuilles de papiers, parfums d’espresso, conversations feutrées transforment l’ensemble en une sorte de salon littéraire contemporain. On y feuillette, on y débat, on y écrit, parfois tout à la fois.

La convivialité du café de quartier se prolonge dans le petit paradis de la cour où chaises longues, hamac et plantes  invitent à la détente.

Un troc littéraire

L’une des forces du lieu réside dans son esprit de circulation des livres. On emprunte, on donne, on dépose, on découvre. Le café fonctionne comme un carrefour de bibliothèques personnelles où les ouvrages changent de mains et de vies au fil des semaines.

Ce mouvement perpétuel crée une ambiance vivante : chaque visite réserve la surprise d’un titre inconnu, d’un auteur oublié, chacun apporte sa pierre à l’édifice et la sélection des livres évolue au gré des visiteurs.

Et si vous souhaitez conserver le livre apprécié, faites donc, on ne vous le réclamera pas.

Au Sud de Nulle part est aussi une escale gourmande avec une carte de boissons, plaisirs salés et sucrés de qualité.

Une carte savoureuse et simple

Du simple espresso aux cafés aux laits végétaux en passant par une sélection de thés ou les bières de La Brasserie Artisanale de Nice, le choix est large.

À découvrir : des spécialités comme le Pumpkin Spice Latte citrouille et cannelle, celui au sésame noir ou le Coffee Tonic glacé au schweppes.

Allan en cuisine prépare les pâtisseries maison et des classiques sans prétention pour le lunch : hot-dog, bagel généreux, croque-monsieur fondant, cake salé et salades selon l’inspiration et les saisons. Et le samedi, place à un copieux brunch.

Chaque événement fait du lieu un terrain de jeu intellectuel ouvert et accessible où chacun est invité à prendre part au dialogue.

 Un lieu qui vit et rassemble

Le café propose une programmation vivante : rencontres régulières et dédicaces avec des auteurs locaux, ateliers d’écriture créative, d’aquarelle ou de tricot.

Un café ouvert aux esprits curieux où chacun peut écouter, apprendre, créer et repartir inspiré.

Le petit plus :  Au Sud de Nulle Part accueille des expositions d’artistes locaux comme Dominique Brossard qui redonne vie à des objets anciens comme de vieux outils transformés en sculptures originales.

Par Anne Emellina, photos AE et Au Sud de Nulle Part