Quoi ? : Brasserie néo-classique
Où ? : 15 Rue Bonaparte Nice
Combien ? : Tapas 5-8€ / Plats ±15€
Transport ? : Tram T1 Arrêt Garibaldi, Bus 14-30-82 Arrêt Bavastro / 3-7-9-20-38-81 Arrêt Port de Nice
Des Questions ? : 04 92 04 74 48
Un lien ? : Cliquez-ici

Le Café Paulette exhale le charme retrouvé des petites brasseries néo-classiques qui dorlotent ou réveillent les papilles, puis sacralisent l’apéritif avec des tapas bistronomiques.

Le Café Paulette exhale donc depuis janvier 2017 avec une subtilité très contemporaine le charme du petit bistrot moderne qui dorlotte au petit déjeuner, émoustille les papilles le midi avec une cuisine fraîche et célèbre le tea time comme l’apéro avec de créatives tapas bistronomiques.

Lorsque Arnaud Fallet venu du Cosmo à Villefranche sur Mer a conçu ce nouveau restaurant en songeant à celui de sa grand-mère Paulette à Paris il a souhaité élaborer une « cuisine de partage » moderne et opérer un retour aux sources de la fraîcheur à base d’excellents produits cuisinés sur place, parfois joliment présentés en bocaux comme des pickles colorés avec le renfort de petits producteurs. Idem pour les vins, les apéritifs ou les bières sélectionnés avec expertise. Si vous demandez un pastaga chez Paulette, on ne vous servira pas un numéro mais une anisette de l’arrière-pays provençal, hautement arômatique.

Un Gin? Ce sera celui qui, élu le meilleur du monde en 2011, est composé de 47 ingrédients distillés de manière artisanale. Une bibine? La rare Paix Dieu vous donnera l’absolution. Un café? Ce sera un blend servi artistiquement par la barrista et composé par Coutume, dont le torréfacteur Antoine Netien a porté les lauriers de « meilleur de l’hexagone »…Quant au pain, il provient de chez Mamma Baker, rue Lépante.

Le crédo de Paulette, bistrot moderne, c’est aussi régaler avec un esprit décontracté mais exigeant sur la qualité, des en-cas à toute heure, plutôt généreusement comme en témoigne l’hoummous aux mouillettes de pita et surtout que du « fait maison », des ravioli de boudin noir au bouillon thaï au tataki de bœuf sauce wasabi, des pâtisseries et yaourts aux aux tapas d’humeur et de saison. Ajoutez à cela un staff d’une belle humeur constante aussi dynamique que professionnelle et la délicate décoration designée par les propriétaires eux-mêmes et vous obtenez la martingale fidélisante qui fait le succès de Paulette. Outre le choix d’un sol en carreaux de ciment très classieux et celui des chaises de style « tuileries » tressées de noir et blanc qui occupent le patio, provenant de l’ancestrale Maison Gatti, le restaurant est un cocon grâce à sa salle voûtée et sa belle verrière.

 

Les murs sont structurés par des liserés noirs aux tonalités très élégantes d’un vert céladon délicat que réchauffe le rotin des suspensions et des miroirs soleil. La personnalisation de la déco consiste aussi en un pan de mur de pierres à gros moellons sur lequel se détachent désormais des silhouettes de garçons de café dessinées par l’artiste Patrick Frega, venu aérographer en voisin, son atelier show room se situant à quelques encablures de là, rue Martin Seytour. Bien que les places ne soient pas comptées à l’intérieur, on se resserre en toute convivialité sur la terrasse bornée par quatre jardinières en sentinelles, rafraîchie l’été par les brumisateurs puis transformée en élégante véranda et réchauffée par les poêles aux premiers frimas.

Bref, au Café Paulette, on retrouve un peu l’esthétique d’un joli bistrot de Paname, mais surtout des produits frais avec des accords poétiques et originaux comblant à la fois la jolie vaisselle et le client…