Quoi ? : Bar à vins
Où ? : 7 Rue Saint-Augustin 06300 Nice
Quand ? : Mardi > Dimanche de 18.00 à 00.00
Combien ? : Œufs mimosa : 6 € / Pan con tomate : 4 € / Pissaladière : 4 € / Vitello tonnato : 11 € / Verre de vin : 6 €
Transport ? : Arrêt de tramway Garibaldi / Le Château
Des Questions ? : 06 63 17 95 91
Un lien ? : Cliquez-ici

Du bon vin et des copains. Voici comment l’on pourrait résumer « la Treille », nouvelle cave à manger hautement sympathique du Vieux-Nice, où fusent des tapassiettes dévergondées.

C’est l’histoire de deux amis, Julien et Alexandre, passionnés de bonnes quilles. Le premier, présente un solide bagage viticole (marchand de vin de père en fils), tandis que le deuxième a le sens du commerce et le goût des produits (stand au marché, boutique d’épices dans le Vieux-Nice). 

Bref, un match parfait qui a permis, lorsque l’opportunité s’est présentée, de créer « la Treille », un lieu de vie/cave à grignoter où l’on célèbre la douceur de vivre du Sud. 

“En 1930, La Treille était déjà un bar à vin. Finalement, on a juste rendu à ce lieu sa fonction et son âme d’antan !”, confie avec enthousiasme Alexandre.

En coulisses, derrière le bar conçu de toutes pièces, on retrouve les jeunes et talentueuses cheffes Gaëlle & Charlotte, plus connues sous le nom « Les Savoureuses ». 

Le duo mitonne de bons petits plats à partager du bout des doigts : pan con tomate olé olé, vitello Tonato de la nonna, réjouissants œufs mimosa, salade de poulpe ultra fraîche… Que des mets simples et sans fioritures, réalisés avec des produits du coin (tomates du marché, pain de la boulangerie bio « La Baguette Magique »). Ces idées de tapas “cuisinées”, piochées ici et là en Méditerranée (le pan con tomate est un souvenir de voyage d’Alexandre), épongent l’estomac entre deux glou glou.

La cave, justement parlons-en ! Alexandre et Julien mêlent grands noms et domaines confidentiels dans leurs étagères bourrées de produits sourcés (« La Baronne », Grenache Gris de Jean, « Chénas », Les Petites Pierres – Gandelins, « Arbois » Domaine Fumey-Chatelain, « 100 % Groslot » Famille Vaillant…) avec, pour fil conducteur, le respect du vivant.

“On n’a rien contre un vigneron qui n’est pas labellisé. On veut juste que ce soit propre et bon !”, révèle Julien. 

La majorité de la cave se veut donc nature ; le minimum syndical est bio.  Les autres options, ce soir là ? Bières fraîches et acidulées de la Ligurie, du Lubéron et de la Peille, ou limonade bio (Jag) au jus de citron du pays.  

Le Petit Plus : la déco 100% vintage du lieu, à l’esprit bistrot frenchy (crédence de Salernes, carreaux de ciment, assiettes en porcelaine, porte rouge d’origine…) qui apportent ce supplément d’âme au lieu. 

Par Louise Ballongue