Envie d'évasion ? Le Daki Daïa, qui veut dire "d'ici et d'ailleurs" en Provençal, vous expédie directement depuis le port de Nice vers les côtes du bassin méditerranéen avec sa cuisine légère, savoureuse et créative.
Carpaccio de loup, radis, concombre, marinade d’agrumes et lait de coco, effiloché d’épaule d’agneau au miel et thym, sauce blanche… Ce restaurant situé sur le quai du port de Nice propose des mezzes chics d’inspiration méditerranéenne à petits prix, dont la carte change toutes les trois semaines pour ne jamais lasser les habitués.
Installez-vous d’abord sur la jolie terrasse sur le quai du port ou dans la salle mêlant chaises design et carreaux en céramique traditionnels. Puis faites vos jeux en piochant parmi des mezzes gastronomiques de saison. Le choix sera cornélien. Aussi pouvez-vous, comme le conseille Aurélia qui s’occupe avec attention du service, jeter votre dévolu sur plusieurs plats et partager avec vos amis pour tout goûter, comme on le fait sur les tables conviviales du Sud de l’Europe, du Maghreb ou des côtes du Proche-Orient.
Car les mezzes ici créés par Bénie Zervudacki revisitent les saveurs de la Grèce, de l’Italie, du Liban, de la Tunisie, du Maroc et de la Provence en y ajoutant des ingrédients élégants et une légèreté qu’on connait peu dans la cuisine traditionnelle. La parisienne qui rêvait d’ouvrir son restaurant s’inspire de ses origines, lectures et voyages pour composer des plats avec des ingrédients les plus locaux et naturels possibles (ndlr : les fruits et légumes viennent de Carros), forcément ensoleillés. Voyez un peu cet houmous rouge au poivron piquillos qui rappelle le Liban autant que le riz aux vermicelles, amandes et herbes fraîches.
Des valeurs sûres ne sont jamais rayées de la carte, comme le tartare de daurade avocat et fruits exotiques. Ou les boulettes, déclinées selon les ingrédients en différents plats, comme ici les boulette de boeuf au chorizo et feta, sauce blanche. De même le dessert fétiche de mouhalabieh (flan au lait libanais) avec sa crème à la fleur d’oranger. Une cuisine populaire et créative qui a en plus le bon goût de rester très abordable.
Le petit plus. La carte des vins triés sur le volet par un ami sommelier met les crus bio, biodynamiques produits par des vignerons indépendants à l’honneur ; grecs, italiens et régionaux (de Bellet et Mandelieu la Napoule), pour arroser comme il se doit ces bons petits plats.
Par Camille Griffoulières