Ce lieu vintage et coloré est devenu un incontournable des apéros niçois. Une ambiance place de village créée par trois copains passionnés pour une pause convivial à toute heure de la journée.
Le Café des Chineurs est né de l’association de trois esprits créatifs qui se connaissent depuis l’enfance et se sont lancés en 2014 dans l’aventure de ce bar-restaurant. Qui sont-ils ces trois chineurs ? Loïc, Alexandre et Andrea, voyageurs dans l’âme, parisiens quelques années puis revenus dans leur ville natale, ils ont vite compris que la rénovation de la Place Garibaldi et l’arrivée du tram insuffleraient une nouvelle vie au quartier. Un quartier en pleine mutation donc qui devenait le lieu idéal pour monter leur propre affaire dans l’esprit qui anime ce nouveau village branché : festif et chaleureux.
Pour à la fois créer du lien, contenter la clientèle et susciter la curiosité, les trois compères ont associé une jolie déco de bric et de broc, une large amplitude de restauration de 11.30 à 00.30 et un concept café, brasserie, bar à cocktails et à tapas. Avec nostalgie, le Café des Chineurs nous baigne dans les couleurs vives ou pastels, le formica, les bibelots insolites, les luminaires d’hier, les objets publicitaires et les vieilles photos.
Le nom du café est un clin d’œil au quartier dans lequel se trouvent les brocanteurs de Nice mais ses propriétaires ont une vraie passion pour l’ancien, le désuet, le rétro (ndrl: début juin ouvrira l’Hôtel Le G au-dessus du café, dont chaque chambre sera meublée dans un style différent avec une déco évidemment chinée). Ces objets glanés un peu partout transforment le lieu en maison de grand-mère et tranchent avec l’atmosphère plutôt jeune du café. Des jeunes mais pas seulement, car nous sommes dans un restaurant qui propose de petits plats traditionnels pour séduire aussi une clientèle d’habitués et de touristes.
A l’instar de la décoration, la carte s’enrichit et change régulièrement. Le chef sait parler au plus grand nombre avec des produits frais et de saison : des plats bistrot classiques (tartare, bavette d’aloyau, salade Caesar…), des plats plus exotiques (Wok, Buddha Bowl, salade Bobun…) en passant par les burgers (Veggie, French au St Marcelin …) ou des pâtes et des viandes à la plancha (nb: on aurait aimé des frites maison par contre). Des plats à choisir sur une carte à la présentation aussi décalée que le lieu (nb: c’est l’héroïne de BD Martine qui en est la vedette)
La participation à la vie du quartier passe aussi par la collaboration avec les commerçants comme la boulangerie artisanale de L’Olivier ou le primeur Le Panier gourmand. Dès 18 h, « l’After Work » peut commencer, ballet animé par une équipe de serveurs empressés et adorables, de « vrais piliers qui fidélisent la clientèle » dit Loïc.
Il faut noter un très grand choix de vins et des « coquetels » du moment « afin qu’il n’y ait jamais de routine entre nous » : classiques revisités, deux cocktails « création » par semaine, sirop maison et présentation dans une verrerie originale. Accompagnés de tapas (nems, tartines burrata/pesto, panier de légumes bio…) et de planches Asian ou Montagnarde, l’apéritif se partage et l’ambiance attire les clients avides de convivialité.
Le Petit Plus : Aux beaux jours, une animation musicale complète l’ambiance village en fête du quartier (groupes locaux, jazz manouche).
Par Anne Emellina