Quoi ? : Brasserie - Ecailler
Où ? : 1 place du général de Gaulle Nice
Quand ? : Tous les jours de 9 à 22.00 / Restauration de 12 à 14.30 et de 19 à 22.00 (Ven et Sam 22.30)
Combien ? : Plat du jour 13 € / Plateau fruits de mer 25 € / Dessert 8 € / Verre de vin 4 €
Transport ? : Tram 1 arrêt Libération parking Gare du Sud
Des Questions ? : 04 93 84 76 07
Un lien ? : Cliquez-ici

Avec son emplacement idéal, faisant face à la statue du Général de Gaulle installée sur la place du même nom, le Gambetta est un endroit phare de la Libé. Haut lieu de convivialité, voici une valeur sûre pour déguster de la cuisine classique de bistrot et se régaler d’un plateau de fruits de mer.

Depuis sa création en 1923, la réputation du Gambetta n’est plus à faire mais le plein essor du quartier depuis quelques années lui a permis de gagner encore en notoriété. A deux pas de la Gare du Sud et du nouveau cinéma, elle rappelle les brasseries parisiennes d’antan avec ses deux grandes salles (dont une à l’étage) décorées de manière typique dans l’esprit art déco : grands miroirs cernées de boiseries, bar en acajou, banquettes en moleskine, lampes réverbères et balustrades en laiton. Les jours de marché, c’est tout un folklore et une vie trépidante qui s’agitent autour de la terrasse ensoleillée toujours bondée où s’active une équipe de serveurs aux petits soins malgré l’afflux de clients. L’établissement est ouvert dès 9h pour un café ou un apéritif et ouvre sa cuisine aux heures des repas tous les jours de la semaine.

Petit point historique : la brasserie se nomme ainsi car lorsqu’elle fut créée par les frères Bonnet, la place s’appelait Léon Gambetta, devenue ensuite place de la Libération, elle fut rebaptisée Général de Gaulle dans les années 60.

Depuis 1999, c’est la famille Cohen qui a pris les commandes. Willy, devenue une figure du quartier a disparu il y a trois ans et c’est son fils Yohan qui continue à faire tourner l’affaire et à la développer. Les habitués le savent bien, on vient au Gambetta pour la fraîcheur des produits et la cuisine traditionnelle maison.

A la carte et en suggestions, on est bien sûr dans l’esprit brasserie avec des propositions de plats bien français que l’on a désormais moins l’habitude de manger. Vous rêvez d’un Os à moelle grillé, d’une Andouillette de Troyes, de Trippes, d’une Tête de veau ou de Cuisses de grenouille ? Moins téméraires, vous préférez peut-être un classique Foie de veau persillé ou un Tartare « charolais » ? Nice oblige, chaque premier vendredi du mois, retrouvez l’Aïoli et en best of depuis des années, la Poêlée et la Pasta de Léon aux moules, gambas et calamars.

Pour les amateurs de plaisirs iodés, un des points forts du Gambetta, c’est son stand écailler et ses plateaux composés en restaurant et en livraison.

Comme le précise la maison, la mer a ses caprices et ne pas pouvoir servir certains produits est une garantie de fraîcheur et de qualité. Le choix sur la carte marine est cependant très large et on ne peut que trouver son bonheur. Coquillages et crustacés se présentent en Assiette découverte, en Panaché, en Royal avec langouste ou caviar. On peut également composer son plateau à sa guise, demander seulement une portion de bulots en apéritif, ne se régaler que d’huîtres ou préférer des moules farcies.

Depuis quelques temps, les clients ont vu apparaître des nouveautés. Du caviar et du saumon fumé des îles Féroé de la marque Kaviari, des verrines artisanales aux noix de Saint Jacques et truffes ou au crabe et wakamé, du tarama au corail d’oursin ou encore du poivre à huîtres. C’est La Fisherie, petite sœur du Gambetta qui fournit ces produits avec sa boutique installée à deux pas. Epicerie fine de la mer, elle propose entre autres du vin comme ces bouteilles de grands crus immergées pendant un an en baie de Morlaix et recouvertes de coquillages et que l’on peut voir exposées à la brasserie. Desserts maison et cocktails variés complètent la carte pour un moment réussi.

Petit plus : Le Gambetta aime l’art et expose tous les deux mois un nouvel artiste dans la salle du premier étage.

Par Anne Emellina (texte et photos)