Quoi ? : Bar à cocktails et cuisine créative
Où ? : 7 Rue Bonaparte 06300 Nice
Quand ? : Mardi > Samedi de 12.00 à 00.00 et le Dimanche de 12.00 à 16.00
Combien ? : Ceviche de Daurade : 14 € / Tacos de frites d’avocat : 15.5 € / Poulpe fiction burger : 16.5 € / Paris-Brest : 8 €
Transport ? : Arrêt de tramway Garibaldi
Des Questions ? : 04 83 39 61 81
Un lien ? : Cliquez-ici

Un bar à cocktails doublé d'un cantine créative, ça vous tente ? Chez Coba, Place du pin, on se délecte de saveurs d'ici et d'ailleurs et l'on arrose le tout de pétillantes boissons maison. Une histoire digne d'une (pulp) fiction.

Jennifer et Geoffrey n’avaient pas prévu de changer de vie. Pourtant, après huit années passées à Paris et une activité professionnelle proche de zéro durant le confinement, ils s’installent dans le Sud et tombent par hasard sur un local à vendre – rue Bonaparte.

Ni une, ni deux, ils laissent tomber leurs métiers respectifs (boite de production évènementielle pour lui et service traiteur évènementiel pour elle) et se lancent dans cette aventure un peu folle : ouvrir un restaurant à deux en quelques mois. Trois jours plus tard, l’affaire est conclue. L’adresse peut faire peau neuve. 

“On a voulu créer un restaurant qui nous ressemble, chic et chaleureux, avec une cuisine maison, de saison et créative”, nous confie avec fierté Geoffrey.

Fraîchement rénové par Sophie Imbert, Coba (qui découle de la contraction de deux mots, “coriandre” et “basilic”) aligne désormais tous les codes du cool urbain : bar à cocktail drôlement design, banquettes en velours terracotta, lumière gold tamisée, murs en carrelage bleu Klein.

Ce jour-là, la cheffe – Jennifer – nous rhabille le palais à coup de friture d’avocat, rafraîchissant ceviche de daurade et sa marinade à la fraise, magret de canard parfaitement cuit et autres réjouissances de saison à la croisée des mondes. Elle sublime avec panache les marqueurs de la cuisine française (purées bien lisses, viandes parfaitement cuites, sauces savoureuses), avec des ingrédients du bout du monde – Asie, Mexique ou Levant. Seule déception, ce jour : le burger poulpe fiction qui manquait de pep’s. 

Côté soif, l’envie de siroter un cocktail se fait ressentir malgré les 13h00 tapantes. Faute à l’allure veloutée et tamisée du restaurant ? Sûrement. Le Pagnol – Gin, sirop d’agave infusé au basilic, citron vert et jus de pêche de vigne – nous courtise. Il sera vite englouti !

“On aime créer la surprise et faire découvrir de nouvelles associations dans l’assiette à nos clients”, révèle Jennifer, qui met un point d’honneur à ce que la cuisine reste créative.

Dans cette coba-sphère, on souligne la qualité assez remarquable des produits (essentiellement bio et sourcés chez des petits producteurs) qui se ressent dans l’assiette.

Une prise de risque générale (design atypique du lieu, goûts osés) que l’on applaudit !

Le Petit Plus : L’hybridité du lieu qui permet de créer des moments différents (déjeuner en terrasse, soirée festive, afterwork entre amis…).  

Par Louise Ballongue