Quoi ? : Bar-Restaurant
Où ? : 10 rue Bonaparte 06300 Nice
Quand ? : Lundi > Samedi de 8:00 à 00:30 / Dimanche de 17:00 à 00:30
Combien ? : Tapas : 7.90-22.50 € / Formule midi plat du jour 19.50 € / Entrées : 10.90/17.50 € / Plats : 17.90/27.50 / Cocktails: 10/12 €
Transport ? : Tram 1 arrêt Garibaldi, parking des Arts
Des Questions ? : 06 23 80 55 61
Un lien ? : Cliquez-ici

Le Comptoir Central Electrique est un incontournable du petit marais niçois depuis 14 ans déjà. Le propriétaire et le chef ont changé depuis ses débuts, mais le courant reste continu grâce à une cuisine bistrot gourmande et l'ambiance chaleureuse qui y règne.

Lumineuse idée que celle de transformer le plus vieux magasin d’électricité de Nice en bar-restaurant. Avec sa grande surface et sa situation idéale entre la place Garibaldi et la place du Pin, son premier propriétaire avait flairé l’aubaine dans ce quartier en plein développement pour créer ce qui allait devenir en 2007 un lieu très câblé du Petit Marais niçois. Repris il y a cinq ans par Julien Durville qui n’en est pas à son coup d’essai dans la restauration, l’établissement a toujours autant de succès pour toutes les envies de la journée : petit-déjeuner, déjeuner, after-work, dîner.

Une immense terrasse et un intérieur à la déco à la fois cosy, vintage et dans son jus sont les atouts indéniables de ce local qui ne désemplit pas.

L’âme du lieu a été conservée avec parquet, murs décrépis et ampoules nues au plafond : un clin d’œil à l’ancien atelier. Atmosphère industrielle mais confortable avec un esprit années 50 grâce aux guéridons, tables bistrot, fauteuils en cuir, coin bibliothèque et cheminée. On s’y sent bien, comme dans un café à l’ancienne avec des photos en noir et blanc, des chaises dépareillées et une rutilante machine à trancher le jambon.

On y mange bien aussi. Le Chef Gérald Thomas, qui fait notamment partie des Toques Brûlées (association de chefs et restaurateurs d’établissements reconnus de la Côte d’Azur qui multiplient les démonstrations culinaires avec des évènements et des concours), propose une cuisine de marché type bistrot.

Deux passions habitent le chef : la gastronomie et l’Asie qu’il a pu découvrir hors des sentiers touristiques habituels. Imprégné de cette culture, sa cuisine est à la fois traditionnelle et exotique.

Pour un apéritif gourmand, des tapas soignés et copieux s’ajoutent à la classique planche fromages et charcuterie : Saint Jacques snackées aux truffes, beignets de fleurs de courgette ou de tagliata de thon au sésame. A la carte, les entrées et les plats se la jouent « tradi « avec la soupe à l’oignon gratinée, le filet de St Pierre au citron confit ou le foie gras maison au confit de figues et oignons. Le burger et ses frites maison se décline avec du boeuf Black Angus ou en mode Montagnard au fromage à raclette. Les recettes sont évolutives et les pâtes se déclinent au lapin et aux cèpes, au pesto et aux crevettes ou au saumon, à l’orange et au fenouil selon saison et inspiration, avec des portions très généreuses.

Mais un de ses secrets, c’est la touche asiatique. Les petits calamars sont farcis façon thaï et le tartare se fait dépaysant et subtil au poivre du Timut, à la ciboule asiatique ou à la pâte à Tom Yum aux épices mélangées. Ouvert jusqu’à 00.30, le CCE est un endroit très animé où si vous ne trouvez plus de table, vous pouvez toujours vous installer au comptoir et faire un sort aux cocktails dont les 7 signatures aux noms des 7 péchés capitaux.

Petit plus : Pris par l’ambiance électrisante du Comptoir Central Electrique, vous pouvez continuer la fête en traversant la rue : petit frère du restaurant, le club Eros vous accueille jusqu’à 02.30.

 Par Anne Emellina (texte et photos)