Quoi ? : Restaurant de cuisine française
Où ? : 5 rue Droite 06300 Nice
Quand ? : Tlj de 18.00 à 23.00 de mi-avril à fin octobre
Combien ? : Plat 15-24 € / Formule plat du jour + dessert 15 € / Dessert 8 € / Verre de vin 3.50 €
Transport ? : Tram 1 arrêt Cathédrale Vieille-Ville / Parking Palais de Justice
Des Questions ? : 06 38 16 81 78
Un lien ? : Cliquez-ici

Au Petit Lascaris on se surprend à chercher la vieille dame aux cheveux blancs qui vous a mitonné un plat comme à la maison. Dans un décor d’un autre temps, Benoît et son équipe vous embarquent pour un voyage en nostalgie dans ce bistrot à la cuisine familiale.

Dans cette ruelle animée du Vieux-Nice, on remarque tout de suite cette jolie devanture terracotta de bistrot à l’ancienne. Sur un pan de mur, on lit « produits du terroir » et sur les tables de la terrasse, carafes pastis Duval, cendriers Cinzano et vaisselle fleurie dépareillée donnent le ton du style rétro donné à l’établissement.

Dans la salle intérieure, on découvre avec ravissement un ensemble de mobilier et d’objets qui vous plonge dans le passé et ferait le bonheur des collectionneurs.

Dans un esprit brocante et campagne, le lieu regorge de vieux moulins à café, d’anciennes publicités sur tôles émaillées, de buffets en bois, de tables en formica et de torchons à petit carreaux.

Cette ambiance rustique et chaleureuse est celle que Benoît Martin a voulu créer en ouvrant son restaurant en 2015. Gérant de bars et de boîtes de nuit mais passionné de cuisine, il a eu un coup de cœur en visitant ce local qui avait une âme. Avec son comptoir en bois sculpté datant du début du XXème, le vieux restaurant proche du Palais Lascaris allait ainsi continuer à vivre, authentique comme autrefois.

Et pour coller au plus près à l’authenticité d’un bistrot d’antan, il fallait une atmosphère à la fois familiale et festive où les rires raisonnent, les verres s’entrechoquent et à la cuisine simple mais généreuse.

C’est dans les Alpes de Haute Provence que le jeune Benoît a appris à cuisiner avec sa grand-mère. Son restaurant propose une cuisine traditionnelle aux forts accents du Sud. Transmission de valeurs et recettes retravaillées au programme.

Benoît a désormais cédé sa place aux fourneaux à Marion, une cheffe qui comme lui pense que seule la cuisine maison a du sens.  Et pour cela, Le Petit Lascaris n’utilise que des produits frais achetés chez des fournisseurs du Vieux-Nice pour élaborer une carte courte qui change tous les trois mois.

À l’ardoise, neuf propositions et trois suggestions : tagliata de bœuf mariné à la truffe, poulet Basquaise, sauté de veau, ragoût d’agneau … classiques mais efficaces quand le tour de main est là ! Sans oublier la caille rôtie, le poisson du jour et les penne façon Lascaris. Pas de classification « entrée », toutes les assiettes ont la même taille et ici, on partage sans complexe tomates cœur de bœuf et burrata, salade de lentilles ou de pois chiches ou dessert du jour dont un tiramisù aérien comme un soufflé.

Partage et convivialité ne sont pas des mots en l’air : à l’intérieur, une grande table peut accueillir 10 convives mais y sont souvent installées des personnes qui ne sont pas du même groupe et qui ne tardent pas à faire connaissance. Puis peu à peu, au fil de la soirée, le volume de la musique s’intensifie et tout le monde se retrouve à faire la fête !

Petit plus : Jouxtant Le Petit Lascaris, Benoît Martin a ouvert le Coco Vin bar à cocktails festif pour commencer ou terminer la soirée.

 Par Anne Emellina texte et photos