À la Cantine de Mémé, on mise sur la convivialité et la qualité des produits pour créer un bistrot français chaleureux, un lieu « comme à la maison » qui fait également café, bar à vins et petite épicerie.
Dans la très chic rue Longchamp, une petite impasse discrète du même nom accueille depuis octobre 2022 ce bistrot à la fois chic et accueillant doté d’une grande terrasse.
À l’intérieur, un comptoir d’où l’on peut observer la préparation des entrées et des desserts, un coin épicerie fine et un étage à la décoration élégante et contemporaine.
C’est la deuxième Cantine de Mémé ouverte par Mehdi Dubrulle. Sa première parisienne désormais fermée, a été le fruit de son envie d’entreprendre et de sa passion pour la gastronomie. C’est un master en école de commerce qui lui a ouvert les portes pour travailler à l’étranger et à Paris dans le monde de l’hôtellerie. Assistant directeur des complexes Radisson à Dubaï, manager, chef de rang à l’Hôtel Coste ou encore chez Roca, il a associé sa connaissance du terrain au désir de création culinaire.
« Ce que j’ai conçu, ce n’est pas juste un restaurant mais un espace à vivre. Ce qui est primordial, c’est de s’y sentir comme à la maison tout en proposant des produits d’exception, les codes du luxe de rigueur et présentation et des prix accessibles. »
Mehdi a une double culture française et marocaine et a été à bonne école avec ses grands-mères pour apprendre à cuisiner. Le nom de son restaurant est d’ailleurs un hommage à ces deux femmes. Même si aujourd’hui il n’est plus en cuisine – il en a confié les clés à la cheffe Marie Lemoine – il est aux commandes dans la création des recettes et de la gestion des fournisseurs triés sur le volet.
Il aime à parler de cuisine française néo bistrot qui mêle tradition et inventivité. La carte change tous les 15 jours et promet ainsi de nouvelles surprises aux déjà nombreux habitués de cette cantine.
En entrées : Ceviche de chinchard, purée d’avocat et trio de radis gingembre et citronnelle, Panna cotta d’asperges vertes au crumble de parmesan et estragon ou le plat signature Tartare de veau et hareng fumé, espuma de maïs et tuile de sarrasin … En plats, Gnocchi de betteraves, asperge blanche, féta et ail des ours, Poulpe grillé, purée de pois chiche et ail noir, et brocoletti tomate à la provençale ou encore Côtes d’agneau, siphon de pomme de terre et nems épinards-champignons … En dessert, de la tradition avec un Paris Brest, un Opéra ou une Pavlova mais avec une touche Mémé.
La cuisine est française mais Mehdii aime y apporter des touches d’originalité et de saveurs avec des ingrédients qu’il trouve au Maroc chez les meilleurs producteurs de safran, d’huile d’argan ou de mélanges d’épices.
Les produits utilisés à La Cantine de Mémé sont toujours de saison et le local est privilégié. Quand Mehdi a commencé à prospecter pour trouver un emplacement pour son restaurant, il a rencontré des restaurateurs niçois (Peixes, Le Panier, Les Agitateurs) qui travaillent de la même façon et qui lui ont conseillé tout un réseau de fournisseurs (Maître Pierre pour le pain, la Boucherie Agricole et les produits italiens de la Cambuse à Cannes …).
Quant aux vins, Mehdi avait déjà conçu son réseau (il est notamment ambassadeur des vins de Bordeaux) mais il s’est intéressé aux vins locaux et propose un très large choix avec du bio, de la biodynamie, du nature et du vegan.
Également café et bar à vins, la cantine de Mémé reste ouverte l’après-midi. Le soir place aux Apéros Mémé : charcuterie du Sud-Ouest, trio de rillettes, œufs de saumon, assortiments de pâtés de maisons artisanales.
Et pour profiter de produit d’exception, vous trouverez dans le coin épicerie fine, huiles, balsamiques, miels de la maison grecque Kalios, caviar de Neuvic en Aquitaine ou encore épices de Madagascar.
Le petit plus : Privatisation possible et vente à emporter de produits d’épicerie mais aussi de plats de la carte.
Par Anne Emellina (texte et photos)
