Quoi ? : Coffee shop flexitarien
Où ? : 18 Rue Gioffredo Nice
Quand ? : Lun > sam, 09h-16h / Dim : 10h–15h à partir de septembre sur réservation
Combien ? : Bol Buddha, bols composés : 13 € / Formule : Bagels gourmets et boisson : 8€30 / Dessert : 4€50. Exemple de brunch: 1 boisson chaude au choix 1 jus frais sur sélection 1 assiette salée avec muffin, pommes de terre sautées et mesclun Œuf à la coque bio et mouillettes 1 assiette sucrée avec tartines et confitures bio, pancakes et sirop d'érable du Canada, fromage blanc bio, muesli de myrtilles et gogi & sirop d'agave. 21,00€
Transport ? : bus 4,15, 22 – Tram : place Garibaldi
Des Questions ? : ? 07 83 85 16 31 / lapopotedondine@gmail.com
Un lien ? : Cliquez-ici

Le coffee shop "La Popotte d'Ondine" délivre dans un décor cosy une cuisine de ménagère un brin hipster, sans prétention mais surtout healthy et savoureuse pour les brunch, les lunch ou le tea time.

Depuis près de trois ans, dans une ambiance résolument rétro-industrielle très en vogue depuis quelques années, la Popotte d’Ondine accueille, derrière son robuste comptoir, les carnivores, les végétariens et les vegans. Flexitarien et éco-responsable, le coffee shop  fédère les goûts et les contraintes alimentaires (propositions gluten free) qui divisent en général les groupes de convives. Est donc proposée ici une belle variété de bagels gourmets et des bols composés dans lesquels s’invite ou pas, l’élément carné mais qui dans tous les cas respecte l’équilibre nutritif d’un repas complet incluant des proportions étudiées de protéines, de légumes et de crudités. Le principe se décline avec la carte des desserts classiques, escortés de gâteaux vegan avec /ou sans gluten qui connaissent bien leurs meilleurs alliés, la farine de maïs, l’avocat ou les noix de cajou. La carte évolue tous les trois mois pour s’adapter aux produits de saison.

Healthy, savoureux et convivial, la cuisine de la Popotte invite à un voyage dans le temps. Apparemment nostalgique mais contemporain des nouvelles exigences du bien manger, sain et équilibré en mode low et décontracté, le restaurant tient à la fois d’une épicerie américaine du Wisconsin au 19 ème siècle et d’un coffee shop hype de San Francisco inspiré par le salon des tantines d’Arsenic et vieilles dentelles. Le couple qui officie ici est jeune et parfaitement au parfum de ce qui est plébiscité dans les petites cantines charmantes occupant désormais le créneau tendance de la saladerie maison, autrement dit, les desserts traditionnels homemade, les bagels aux accords subtils et les bowls d’ingrédients soigneusement sélectionnés pour leurs apports nutritifs et l’interaction savoureuse de leur mélange…

Excellent et surprenant en couleurs et en saveurs, tout ici met en appétit d’autant qu’avant de commander, on passe devant la boutique aux gâteaux qui sont aussi à emporter : Carrot cakes, cheese cakes, crumbles et cookies pour la côte ouest, tartes au fruits, gâteau du jour pour le côté frenchie et linzer torte aux fruits rouges, façon grand-maman autrichienne, bref, amplement de quoi se régaler.

Les boissons sont servies comme il est d’usage dans un pot en verre avec paille; les patrons et leurs acolytes concoctent des cocktails à base de fruits frais, de gingembre, de citron et d’épices qui sont de véritables nectars énergisants et rafraîchissants. On peut aussi découvrir des bières inédites (la carte étant renouvelée dès qu’une marque devient moins rare) et des softs tout aussi originaux comme le Black cherry soda. Les cafés moulus sont tous bios et la carte de thés et infusions est au diapason de la sélectivité.

La décoration néo-vintage a été confiée à Steve Baldini qui a déjà réalisé sur Nice maints projets de restaurants hype (le Banh Mei, Emilie’s, la Movida, le Barbershop One Love…) Il tempère ici le côté « popotte » par quelques éléments de style industriel: Un esprit influencé par les coffee-shop américains de nouvelle génération qui de Brooklyn à San Francisco misent sur une généalogie complètement fictionnelle des lieux, à l’opposé total des dinners homogènes et dupliqués à l’infini sur le continent nord américain:.Les indispensables panneaux en ardoise recouverts d’informations joliment calligraphiées et illustrées, les murs lambrissés, les soubassements moulurés et la palette de couleurs gris orage et vert d’eau, le parquet et les carreaux de ciment décorés, le buffet rustique et les portraits de famille, les fauteuils capitonnés et la vaisselle dépareillée, les tables en bois et les chaises métalliques, les tapisseries aux délicats motifs, tout ce vintage aimable et hétéroclite, entre chine et chintz,bibeloterie et photographies sépia vernaculaires concoure à recréer une atmosphère particulièrement apaisante.

La popote d’Ondine a déjà une activité cantinière de haut vol si on en juge sa fréquentation de clients réguliers et une réputation qui attire jusqu’au bout de la rue les touristes avertis. Ce qui est certain, c’est que lorsqu’on est calé dans le fauteuil Voltaire à déguster un plat ou à siroter un jus, on a vraiment du mal à « décoller », d’autant que l’accueil très chaleureux a lui aussi des goûts de revenez-y…

Le Petit Plus formule brunch le dimanche de 10h30 à 15 heures sur réservation / accueil de groupes / Terrasse / wifi / détente / travail / livraison