Quoi ? : Snack taïwanais
Où ? : 1 Rue Biscarra 06000 Nice
Quand ? : Lundi > Vendredi de 12.00 à 14.30 et de 19.00 à 21.00
Combien ? : Bao seul : 6 € / 
Formule midi : bao + side + boisson : de 11 à 13 € / Dessert : 5 €
Transport ? : Tramway Arrêt Jean Médecin / Arrêt de bus Victor Hugo
Des Questions ? : 09 86 16 69 13
Un lien ? : Cliquez-ici

Personne n'aurait parié sur leur cuisine du bout du monde. Pourtant, trois ans après l’ouverture de Kooc Bao, Emma, cheffe taïwanaise, et Geoffroy, photographe parisien, n’ont plus rien à prouver. Leurs « baos », sortes de burgers taïwanais ultra moelleux, comptent tous les jours plus d’adeptes.


Le comptoir de rue bleu néon attire comme des aimants les passants. Étudiants, familles, habitants du quartier et employés aux airs pressés s’amassent en groupe devant la minuscule échoppe ouverte, où l’on aperçoit le spectacle des cuisines. Impossible d’échapper sur le trottoir aux commentaires avertis des locaux portant sur le choix crucial de leur bao : « Boeuf ou cochon mariné ? », « Moi je préfère celui au poulet frit, il est terrible ». Le ton est donné. Pas question de se laisser piquer sa place. 

Après avoir lu en détail le menu, on jette notre dévolu sur le fameux bao au boeuf braisé 36 heures, sauce satay, échalotes grillées. Pour patienter dans la rue, un petit thé nous est offert, tel un préambule à l’expérience imminente qui nous attend. Puis, vient notre tour. Enveloppé comme un bonbon, fumant à souhait, le bao – ce pain brioché comme un nuage à base de farine de blé et de lait – nous est livré dans une barquette en bagasse (pulpe de canne à sucre recyclable et même compostable), façon street-food, et ne demande qu’à être mangé. 

Généreusement garni de viande marinée, de légumes frais et acidulés – carotte, céleri, concombre – et de sauces maison (satay, mayo gingembre, teriyaki, moutarde & miel, sésame…) l’ensemble est une petite merveille, bien trop vite engloutie. À la fois ultra moelleux et croustillant, gourmand mais léger, le bao réunit tous nos désirs en une seule bouchée. 

Notre seule envie ? Y revenir, encore et encore et découvrir Koot Toast, son petit frère qui le fournit en bon pain. 

Le Petit Plus :  Le thé citron-miel-gingembre, gentiment offert par la maison pour attendre son bao ! 

Par Louise Ballongue (Photos Geoffroy Chalvin et Louise Ballongue)