Quoi ? : Céramiques façonnées en petites séries
Combien ? : Vases : 190 - 350 € / Tasses : 39 - 50 €
Des Questions ? : umamiceramic@gmail.com
Un lien ? : Cliquez-ici

Savoureuse. Voici comment l’on pourrait qualifier la nouvelle marque de céramiques « Umami » créée par la pétillante Inès. Dans son atelier niçois, elle imagine, cuit et façonne la terre pour créer des séries d’objets texturés et plein de vie, fabriqués en petite série.

ll faut parfois emprunter des chemins sinueux avant de trouver « sa » voie. Celle où l’on se sent pleinement soi. Inès, ex-juriste, connaît bien cette évolution. Comme beaucoup, elle a mis plusieurs années avant de comprendre qu’un élément anodin – ici la terre – allait devenir son métier. 

Le déclic survient en début de confinement, lorsque les cours de céramique viennent à manquer. La terre devient une nécessité. Amis et famille l’encouragent à changer de voie, à créer sa marque. Bingo, Umami – le « goût de la vie », cinquième saveur après le sucré, l’acide, l’amer et le salé – naît quelques mois plus tard, en avril 2021.

« Ce qui m’a fasciné avec la céramique c’est le rapport à la terre. Un matériau à la fois simple mais exigeant, qui ne trompe pas ».

Artisane des temps modernes, Inès crée désormais des objets « qui accompagnent une vie ». Une slow céramique, qui prône la qualité à la quantité. 

Créatrice la journée mais aussi la nuit (elle visualise souvent ses objets dans ses rêves), chacune des pièces d’Inès naît d’une émotion, d’une idée abstraite qui se dessine et qui se matérialise avec la terre. 

Brutales, minimalistes, voire « imparfaites », ses créations – vases chaînes, pots ondulés, assiettes en terres mêlées et bouteilles texturées, parfois mêlés de bois (@woodmata) – mettent en lumière la matière, sans artifices. Les nuances de ces séries limitées – beige, blanc, gris calcaire – se font quant à elles presque oubliées, comme déjà effacées par le temps. 

« Je suis attirée par la culture japonaise et par le style Wabi Sabi, un concept spirituel qui célèbre l’imperfection des choses. J’aime les pièces qui restent, qui traversent le temps, que l’on aime et que l’on transmet. Umami c’est un peu tout ça ! »

La néo-céramiste nous confie plus sérieusement que la notion « d’Umami » est propre à chaque personne. Un peu comme une madeleine de Proust, enracinée cette fois-ci dans la terre…

Le Petit Plus : vous pouvez retrouver les pièces d’Umami en ligne, sur l’eshop, dans la boutique « Envers du décor » à Mougins et prochainement sur Selency.

Par Louise Ballongue / Photos : Alexandra Padovani (Studio Alfa) et Timothé Renaud