Quoi ? : Distillerie artisanale
Où ? : 46 chemin du Vallon Sabatier 06000 Nice
Combien ? : Gin 43.50 € / Pastis 30 € / Liqueur fruits 39.50 € / Bitter 25 €
Des Questions ? : 06 23 79 11 75
Un lien ? : Cliquez-ici

Entre mer et montagne, là où les paysages des Alpes-Maritimes révèlent une nature généreuse, une petite distillerie artisanale fait parler d’elle. Avec passion et savoir-faire, elle transforme les trésors locaux en spiritueux d’une grande finesse et se distingue par son approche éco-responsable et son profond attachement au terroir.

Après avoir été relégué plusieurs décennies aux oubliettes, le métier de distillateur se redéploie progressivement en France. À Nice, Julian Servolle a réalisé son rêve en conjuguant sa passion de la nature et du goût.

L’amour du vin a guidé cet ex-basketteur de haut niveau vers un bac pro viticulture-œnologie. S’en sont suivi une spécialisation en sommellerie et plusieurs années d’expérience dans des établissements réputés. Parallèlement, il s’est intéressé à la distillation en suivant des formations spécialisées et en faisant divers essais. Après son installation dans le Sud et la naissance de sa fille, il a décidé de changer de vie en devenant artisan et en se lançant dans la création de spiritueux uniques.

En février 2024, la distillerie Maralpa voit le jour et chaque recette est le fruit d’un travail minutieux, de l’imagination de la recette à la distillation jusqu’à la mise en bouteille.

Ce sont les richesses botaniques maralpines (i.e des Alpes-Maritimes) qui inspirent chaque jour Julian et qui lui ont suggéré le nom de son entreprise. Produire en circuit-court et respecter la biodiversité répond à la demande des consommateurs sensibilisés à la qualité des ingrédients et aux enjeux environnementaux mais aussi à des valeurs personnelles : créer du goût avec ce que nous offre la nature pour des alcools vivants, rares et bio.

Le premier spiritueux à avoir vu le jour est le Gin Signature. La recette aux plantes du terroir maralpin est infusée dans un alcool premium de blé tendre Français et distillé lentement dans un alambic à colonne en cuivre. En véritable distillateur, Maralpa se doit d’offrir le meilleur des matières premières.

« Nous privilégions un approvisionnement local, des botaniques non traitées, des cueillettes sauvages, des partenariats avec des herboristes et cueilleurs locaux, afin de garantir la pureté et l’authenticité de nos produits. »

Chaque étape du processus de production est réalisée à la main reflet d’un engagement vers l’excellence.

Chaque bouteille raconte une histoire. Celle de Julian qui part cueillir lui-même des bourgeons de mélèze ou de sapin à Valberg et  ramasser du thym, du romarin, des figues et feuilles de figuier dans les collines niçoises.

Celle encore des clémentines du verger bio d’Adrien à Vallauris, des agrumes de Bellet, de la verveine de Châteauneuf de Grasse ou de Léo, cueilleuse et cultivatrice de plantes aromatiques de La ferme de la Ribière.

Aux liqueurs Clémentines Collines Niçoises et Agrumes Elixir Niçois ne sont ajoutés aux zestes de fruits et à l’alcool que du sucre de canne bio et de l’eau osmosée. Le Pastis d’Aqui revendique sa composition 100% naturelle et le « bitter niçois » Aloura aux racines, fleurs et fruits a une coloration rouge due à la fleur d’hibiscus.

Amateurs de mixologie, apprenez à créer vos propres cocktails, en associant les créations de la distillerie à d’autres saveurs originales.

Parfumer un spritz, concocter un Negroni, à déguster pur et bien frais … les produits de l’univers Maralpa sont des créations uniques et numérotées dont l’exigence a déjà conquis les barmen du Negresco, de Maison Albar – Le Victoria ou de La Réserve de Nice.

« Notre ambition est de refléter dans chaque gorgée la richesse et l’authenticité de notre région » : vous trouverez en vente en ligne les alcools artisanaux Maralpa et chez quelques cavistes comme La Cave Rembrandt qui ne badine pas avec la qualité des produits qu’elle propose.

Le petit plus : la visite de la distillerie et achat sur place sur rendez-vous.

Par Anne Emellina, photos Joran Vallecchia