Quoi de mieux pour célébrer l’économie circulaire que de recycler les fameux couvre-chefs de toile ronds à la sauce street. C’est ce à quoi s’est attelée avec humour le jeune label Justine Justine qui n’entend pas en rester là. Stay tuned !
Après une licence en droit, Justine retourne finalement à son obsession de jeunesse : le dessin et la création. Elle passera par le Studio Berçot puis l’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne (IFM) et termine son cursus par un master Métiers de la mode et du Textile à la Maison Mode Méditerranée de Marseille (m-mmm). Elle lance en parallèle sa propre structure accompagnée par l’incubateur de l’Ouvre Boîte à Nice.
Sensibilisée depuis toute jeune par l’écologie dans son environnement familiale, le concept de Justine Justine sera tout naturellement tourné vers l’économie circulaire et responsable (ce qui est traduit par « logical clothing »)
L’idée est de recréer une matière à partir de chutes textiles habituellement jetées sans tri ni recyclage par les ateliers de mode et d’art comme l’atelier des costumes (comme celui de l’Opéra de Marseille par exemple)
Elle commence par produire des jupes, des tops, des vestes. Mais l’accessoire se révélant être le type de produit le plus simple à produire et prometteur en termes de développement à sa petite échelle c’est un petit couvre-chef qui deviendra son premier emblème. « Le bob colle bien au textile créé. J’en ai fait mon obsession ! Il surfe sur la tendance street, les années 2000 et borderline du moment ! »
Pour l’heure Justine Justine propose aussi des tote bags décalés qui seront bientôt présents en boutiques (comme Hattori, la Boutique Skola de Polygone Riviera et l’Ouvre Boîte, rue de la Loge dans le vieux Nice) mais l’idée est d’étoffer la gamme et de proposer à nouveau des vêtements en tous genre ! Chemises, ensembles assortis veste-pantalon et pourquoi pas, à terme, créer un véritable atelier dédié au recyclage artisanal des rebuts textiles, avec style.
En attendant Justine Justine se fait beaucoup connaître via les réseaux sociaux avec une communication volontairement « cheap » et drôle qui lui donne un vrai style !
« Je n’avais vraiment pas envie de me prendre la tête pour finalement ressembler à tout ce qu’on trouve partout aujourd’hui ! je veux que les gens regarde les produits bien sûr mais surtout pense au travers de la marque à l’urgence d’agir sur le système de production textile »
E.F