Quoi ? : Sculptures, installations, peintures
Où ? : Centre d’art La Malmaison /47 boulevard de la Croisette 06400 Cannes
Quand ? : Jusqu’au 4 janvier 2026
Combien ? : 6.50 € (réduit : 3.50 €) • Gratuit -18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi
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En plein cœur de la Croisette, le centre d’art La Malmaison à Cannes accueille "Poussières d’étoiles", une exposition envoûtante signée Jean-Michel Othoniel. Plus de 90 œuvres mêlant verre, métal, lumière et échelle investissent les 600 m² du lieu et sa terrasse panoramique.

La Malmaison, écrin de rêve

Villa Belle Époque construite en 1863 sur la Croisette, la Malmaison a été joliment rénovée pour se transformer en centre d’art contemporain.

Les trois niveaux, les grandes baies vitrées et le toit-terrasse ouvrent un dialogue direct entre les œuvres et la lumière naturelle, entre intérieur et mer.

L’exposition tire pleinement profit de cet écrin, installant le visiteur au cœur d’un jeu infini entre espace, matière et horizon. 

Verre, lumière et échelle : l’univers Othoniel

Othoniel est reconnu internationalement pour ses sculptures monumentales qui jouent sur la transparence, les reflets et l’enchevêtrement des formes. Poussière d’étoiles se présente comme une ode à la matière — au verre soufflé, à l’or et à la couleur — qui transcende les repères habituels. 

53 des œuvres exposées ont été conçues spécifiquement pour la Malmaison, dialoguant avec le lieu, son histoire et le panorama méditerranéen. 

Des « Gold Rose », « Gold Lotus », des fontaines de verre, des briques bleues miroirs : chaque pièce invite à l’émerveillement et au silence. 

Une expérience sensible et immersive

L’exposition ne se contente pas de présenter des œuvres : elle crée un parcours sensoriel. Des sculptures suspendues, des murs dorés, des sol bleu azur, des reflets infinis.

Le spectateur est invité à se perdre dans la « poussière d’étoiles », à percevoir le miracle de la matière, à ressentir la poésie du verre. 

En filigrane, la Méditerranée, Cannes et ses paillettes, le Festival, le rêve et la lumière deviennent partie intégrante de l’exposition. Le visiteur n’observe plus seulement, il ressent. 

Par Eric Foucher / Texte et photos