Jusqu’au 10 septembre prochain, le musée de la photographie Charles Nègre met en avant une rétrospective des œuvres de Patrick Hanez. L’exposition offre un voyage visuel à travers l’évolution artistique et l’exploration émotionnelle du photographe.
Né en 1956, Patrick Hanez ne commence la photo qu’à ses 26 ans. Il apprend les bases dans un atelier dirigé par un célèbre Niçois. Il y travaille toutes les techniques et partage le regard des différents membres du groupe. L’artiste s’adapte aux avancés technologiques en travaillant avec l’outil informatique lors de l’apparition numérique.
Des évolution notables et observables dans les clichés exposés lors de l’exposition, tout comme ses inspirations (de Robert Doisneau à Henri Cartier-Bresson en passant par Lucien Clergue). Il touche à tous les sujets. Vous pouvez ainsi contempler des événements sportifs, des cirques, un carnaval, des fleurs ou une abstraction. Mais un monde l’attire plus que les autres, celui de la mer.
« Le monde de la mer m’attire (…) la côte d’Azur est une très belle région qui se prête à de tels clichés. En mer, le visage fouetté par les embruns, vous avez une sensation de liberté propice à la création. » (Patrick Hanez)
Très vite, l’artiste commence ses clichés de bateaux. Il se déplace ainsi sur la côte d’Azur pour la Classic Week de Monaco, les Voiles de Nice, les Voiles d’Antibes, les Régates Royales et la Coupe Internationale Printemps à Cannes. Avec ses photos, il peut jouer sur les cordes et les formes des voiliers.
En 2012, il devient photographe officiel de la présidente du carnaval de Venise. En 2014, il s’intéresse de plus en plus à la photographie culinaire grâce à Christian Rerat.
Il participe au Festival International de la Photographie Culinaire qu’il remporte. En 2017, une de ses photos est sélectionnée pour entrer à la Bibliothèque nationale de France. Aujourd’hui, directeur artistique au sein d’un groupe international, il voit ses clichés exposés dans le Musée de la photographie de Nice.
Par Mattéo Bianchi